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20/04

300 élevés la fréquentent : l'école Japonaise a 40 ans

 

Si l’école japonaise fête cette année ses 40 ans, l’histoire elle, débute réellement en 1974 quand la commune convint avec le ministère de l’éducation japonais d’établir la Japanese School of Brussels avenue des Meuniers. Ouverte officiellement en 1979, son succès est immédiat, au point de faire d’Auderghem la commune la plus japonisante de Belgique.

 

Le bâtiment est discret, voire un peu mystérieux et finalement, peu d’Auderghemois savent vraiment ce qu’il se passe derrière ces murs. " C’est une école relativement classique, avec 300 élèves de 6 à 15 ans ", résume Nathalie Veriter, professeur de français. " On y enseigne strictement le programme du ministère de l’éducation japonais, comme ça il n’y a pas de coupure scolaire quand ils retournent vivre au Japon ". En effet, les élèves sont quasi essentiellement des enfants de jeunes cadres japonais expatriés à Bruxelles pour des contrats courts.

 

Mais alors quelles différences entre une école japonaise et une école belge ? " Pour les cours généraux c’est sensiblement la même chose avec évidemment un accent mis sur l’histoire du Japon. Pour le reste les petits japonais suivent des enseignements spécifiques comme des cours d’arts ménagers, d’informatique et de calligraphie japonaise ". Le sport joue aussi une place prédominante dans l’éducation et est abordé sous l’angle de l’esprit d’équipe, de l’entraide et évidemment de la compétition. " La cour de récréation est d’ailleurs recouverte d’une couche de gomme, une piste d’athlétisme XL en quelque sorte ".

 

Culturellement les japonais sont de nature discrète ce qui ne les empêche pas d’exprimer leur satisfaction d’habiter Auderghem. " Les parents d’élèves sont ravis de la qualité de vie locale et trouvent les auderghemois très accueillants ", conclut Nathalie Veriter. " D’ailleurs de plus en plus de parents osent inscrire leurs enfants dans les clubs sportifs locaux, ce qui est une récompense pour l’enseignante de français que je suis et un signe fort de leur bonne intégration ".