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23/04

La biodiversité, nouvelle alliée pour l'entretien du cimetière

 

Auderghem lance un nouveau plan de gestion zéro-phyto

 

Depuis le 1er janvier 2019, la réglementation interdit l’utilisation des pesticides dans les espaces verts publics. Une nouveauté bienvenue que le service du Plan vert n’a pas attendue pour repenser le travail quotidien des jardiniers et être… créatif !

Machines thermiques ou mécaniques, paillage, enherbage… " Il existe des solutions alternatives pour se passer de pesticides ", explique Jos Cnops, responsable du Plan vert. " Mais celles-ci sont onéreuses et très exigeantes en termes de main d’œuvre ". À titre d’exemple, pour être efficace, l’utilisation d’un désherbeur mécanique doit se faire tous les 2 à 3 semaines et être suivi d’un passage manuel au râteau pour se débarrasser des adventices et niveler la surface travaillée. Une solution intenable sur les plusieurs centaines de mètres de cheminement du cimetière.

" Nous avons donc recherché des solutions plus pérennes en faisant de la biodiversité notre alliée pour l’entretien du cimetière ", poursuit Jos Cnops.

Remplacement de la dolomie le long des pierres tombales par un engazonnement naturel, plantation de gazons fleuris entre les tombes des anciens combattants et sur les pelouses "en attente", plantations de massifs de vivaces et de haies vives dans les endroits "perdus"… "N ous avons conçu un nouveau plan de gestion qui va permettre de contraindre la pousse des indésirables et de rendre le travail des jardiniers plus valorisant ". Un plan qui, nature oblige, devrait mettre 3 à 4 ans à voir le jour pour un coût total de 30.000 € la première année et 100.000 € pour les années suivantes.