Il y a un an, Auderghem votait une motion demandant à la région de réaliser une étude sanitaire afin de mesurer l’impact du viaduc sur la santé des Auderghemois. Elle réclamait aussi l’installation d’une nouvelle station de mesure de la qualité de l’air et la mise en place de dispositions concrètes pour limiter la circulation en cas de pics de pollution. Douze mois plus tard, les discussions avec Bruxelles-Environnement portent leurs fruits.

L’administration régionale a en effet accepté d’installer une station de mesure à l’angle du boulevard du Souverain et de l’avenue Demey, direction entrée de ville. " Bruxelles Environnement doit encore demander les permis d'urbanisme et d'environnement et ensuite commander l'installation" , précise l’échevin de l’Environnement. "On peut donc espérer que la station soit opérationnelle début 2019 ".

En plus de la station fixe, Bruxelles Environnement a également accepté de mener des campagnes ponctuelles mobiles afin de mesurer les concentrations en black carbon (particules fines PM2,5) et d’étudier la répartition spatiale de ce polluant. " Ces campagnes permettraient de cartographier une aire géographique plus importante que la station fixe ", ajoute l’échevin. " A terme, on pourrait avoir une idée nettement plus claire de la pollution induite par le viaduc ".

Enfin, la région Bruxelloise a annoncé qu’elle modifiera prochainement ses plans d’action en cas de pic de pollution, avec des mesures concrètes comme la limitation de la vitesse. "J ’ai toujours trouvé étonnant qu’on s’inquiète de ce qu’on mange mais pas de ce qu’on respire ", relève le bourgmestre faisant fonction. " Il faudra sans doute du temps mais c’est inévitable : on doit aller vers une réduction des sources de polluants. C'est urgent ".