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07/11

Panneaux photovoltaïques : nouvelles mesures en 2026 pour les certificats verts

En Région bruxelloise, le photovoltaïque reste un investissement sûr et durable. Les nouvelles mesures prévues en 2026 continueront d’assurer la rentabilité et la qualité à long terme de cette source d’énergie. Parmi celles-ci, l’obligation de certification des petites installations, jusqu’à 5 kWc, afin de garantir leur mise en œuvre dans les règles de l’art.

Évolution du calcul des certificats verts en 2026

En Région de Bruxelles-Capitale, la priorité reste de soutenir le déploiement des énergies renouvelables. La législation (l’arrêté « électricité verte ») prévoit d’aider financièrement les ménages et les entreprises bruxellois en leur octroyant des certificats verts (CV), afin qu’ils puissent rentabiliser leur installation photovoltaïque en 7 ans, de manière forfaitaire. Pour chaque MWh d’électricité verte produit, vous recevez un certain nombre de CV, selon un coefficient qui dépend de la taille de votre installation.  

Chaque année, BRUGEL, l’autorité bruxelloise de régulation dans les domaines de l’électricité, du gaz et du prix de l’eau, recalcule ces coefficients multiplicateurs servant à calculer le nombre de certificats verts octroyés aux nouvelles installations. À partir du 1er avril 2026, les coefficients multiplicateurs évolueront comme suit : 

  • jusqu’à 5 kWc : aucune modification
  • de 5 à 36 kWc : -11%
  • de 36 à 100 kWc : -45%
  • Au-delà de 100 kWc : plus de CV ne sera octroyé, compte tenu d’une rentabilité estimée en 6 ans, sans aide.

Malgré ces ajustements, la durée de retour sur investissement reste fixée à 7 ans, ce qui garantit la stabilité du mécanisme et la prévisibilité pour les citoyens. 

Important

Les nouveaux taux d’octroi des certificats verts s’appliqueront exclusivement aux nouvelles installations photovoltaïques mises en service à partir du 1er avril 2026.

Comment est calculée cette adaptation ?

Chaque année, Brugel réalise une analyse économique prenant en compte les principaux paramètres qui influencent la rentabilité du photovoltaïque : le prix des panneaux, les coûts d’installation, les tarifs de l’électricité et le taux d’autoconsommation. Cette évaluation permet d’ajuster le niveau de soutien financier, afin d’éviter une surcompensation (aide trop élevée) ou une sous-aide (aide insuffisante).

Sur cette base, Brugel a adapté le taux d’octroi de certificats verts pour 2026, c’est-à-dire le nombre de certificats qu’un producteur reçoit pour chaque MWh d’électricité verte produite, selon la taille de l’installation. 

L’analyse montre qu’entre 2024 et 2025, les plus grandes installations sont devenues nettement plus rentables, nécessitant moins de soutien public pour garantir un retour sur investissement de 7 ans.

Bon à savoir

La baisse du soutien public, loin d’être négative, reflète la maturité et la performance du photovoltaïque : les panneaux coûtent bien moins cher qu’il y a quelques années et produisent plus d’électricité, ce qui permet de les rentabiliser plus rapidement, avec une moindre dépendance aux aides publiques. Conclusion : le solaire devient une énergie compétitive et durable... une excellente nouvelle pour la transition énergétique bruxelloise !

Important

Nouvelle obligation : la certification RESCert pour les petites installations

À partir du 1er janvier 2026, en Région bruxelloise, toute nouvelle installation photovoltaïque d'une puissance maximale de 5 kWc (adaptée à un logement individuel) devra obtenir un certificat RESCert PV (aussi appelé « certificat SER » à Bruxelles) de la part d’une installatrice ou d’un installateur certifié.

Sans ce certificat RESCert, le ou la propriétaire de l’installation ne pourra pas avoir accès aux certificats verts ! Ceci sera contrôlé par BRUGEL au moment de la demande.   

Retrouvez la liste complète des installateurs certifiés sur le site de l’organisme certifiant RESCert.

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