Question orale de Monsieur Jeremy Van Gorp et de Madame Martine Maelschalck (MR-Open VLD) : Voyages scolaires

Monsieur le Président,
Monsieur le Bourgmestre,
Chers Collègues,
Début janvier, plusieurs articles de presse concernant la décision du Collège communal d’Ixelles de ne plus financer les visites des écoles communales dans les parcs animaliers ont suscité de nombreuses réactions. En effet, tous les parcs accueillant des animaux en captivité ne se ressemblent pas, certaines espèces doivent absolument être protégées et tous les enfants n’auront pas la chance, dans leur vie, d’aller observer ces animaux dans leur milieu naturel.
Nos questions sont les suivantes :
  1. Quelle est la politique d’Auderghem en matière de voyages scolaires ?
  2. Sur quels principes pédagogiques repose cette politique ?
  3. Des directives quant au choix des excursions sont-elles données aux écoles communales et quelle est, le cas échéant, la liberté de mouvement des écoles ?
  4. Y a-t-il à Auderghem l’intention de prendre une décision similaire à celle prise à Ixelles à propos des parcs animaliers ?
Je vous remercie,
Jeremy Van Gorp et Martine Maelschalck, conseillers MR-Open VLD
  • Réponse de Madame Elise Willame
Madame Maelschalck, Monsieur Van Gorp,
Je vous remercie pour vos questions.
Avant de débuter ma réponse à vos question, je me permets d’attirer votre attention sur l’importance de distinguer les sorties scolaires d’une journée (ou moins) et les voyages scolaires avec nuitées.
Les voyages scolaires de plus d’un jour sont organisés par le service du parascolaire en concertation avec les Directions.  Les destinations sont choisies avec soin et chaque lieu de résidence propose une spécificité.  Pour exemple, les classes de mer à Flipper permettent une immersion dans la langue de Vondel, les classes vertes à Arlon (en centre Adeps) ont une visée sportive évidente, les classes de neige permettent de découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles sensations.
Les voyages scolaires d’un jour ou moins sont laissés à la libre appréciation des enseignants qui, les premiers, sont en mesure d’identifier les besoins de leurs élèves.  Néanmoins, ces sorties doivent faire l’objet d’une demande écrite qui sera approuvée par la Direction et le service Enseignement.  Il est évident, dans ce cadre,  que le Pouvoir Organisateur travaille main dans la main avec les équipes pédagogiques sur le terrain tout en laissant la liberté pédagogique aux équipes enseignantes.
La politique menée jusqu’à ce jour par le PO consiste à faire confiance dans les équipes pédagogiques tout en insistant sur l’importance de ne proposer que des sorties présentant une réelle valeur pédagogique ou une plus-value quant à la cohésion du groupe.  Nous demandons également que la sortie fasse l’objet d’un travail d’exploitation en classe.
Je me permets de citer ici quelques exemples de sorties :  les bibliothèques et ludothèques communales, les théâtres, le Rouge-Cloître, les potagers collectifs de la commune, le jardin Massart, l’exposition sur les champignons des élèves du secondaire l’ARA, les musées, les sorties thématiques en rapport aux projets de classes,….
Il est évident que lorsque le PO a un doute sur la pertinence de la sortie une discussion est entamée avec la direction de l’école concernée et dans tous les cas, une solution est trouvée.
Pour votre information, une liste non-exhaustive des activités à haute valeur pédagogique est proposée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Notre PO à l’intention de diffuser, pour information, cette liste aux équipes afin de les soutenir dans leur choix si cela s’avère nécessaire.
Quand à votre question concernant la position du PO d’interdire un type spécifique de sortie scolaire, nous ne pensons pas que l’interdiction soit la meilleure manière de travailler en collaboration. Nous misons donc plutôt sur l’intelligence collective de nos équipes éducatives quant à la traduction des besoins et projets pertinent à mettre en place dans chaque classe.